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Musicgroove
Nombre de posts: 99 (0.02/Jour) Inscrit(e) le: 23 octobre 2013 |
vendredi 25 octobre 2013 à 17:26
Publiée le 27 mai 2013 Immerger des fûts de matières irradiées en pleine mer semble aujourd'hui scandaleux, mais cette technique a été par le passé considérée comme une forme de stockage scientifiquement justifiée : la radioactivité des déchets déposés à plus de 4 500 mètres de profondeur était censée s'éliminer par dilution. Il est désormais admis qu'elle ne fait que se répandre de manière incontrôlée. Dans quel état sont aujourd'hui ces barils, dont même les autorités ne connaissent pas la localisation exacte ? Thomas Reutter et Manfred Ladwig partent à la recherche de ces déchets engloutis, guidés par un ancien militant écologiste qui, à l'époque, a tenté de barrer la route en Zodiac aux bateaux chargés de fûts. Ils rencontrent des responsables politiques, des membres de Greenpeace et des scientifiques, à qui ils soumettent les échantillons prélevés. Ils mettent ainsi au jour un phénomène nié ou dissimulé, dont les conséquences nous échappent largement. Une problématique d'autant plus actuelle qu'alors même que le stockage en mer est interdit depuis 1993, il est toujours légal d'y rejeter des eaux contenant des radionucléides.
Des milliers de caissons métalliques, dix-neuf navires chargés de déchets radioactifs, quatorze réacteurs, et, surtout, trois sous-marins nucléaires... : tous reposent au fond de l'océan Arctique -- première zone de pêche au cabillaud du globe. Les parties métalliques rouillent, l'eau salée ronge le béton et des particules radioactives s'échappent des épaves. Pourtant, l'omerta est de mise. Pour avoir dénoncé l'état déplorable de la flotte russe et le risque d'accident nucléaire, un ingénieur et inspecteur de sous-marins a été emprisonné ; un autre militaire n'accepte de témoigner qu'anonymement. Un rapport remis en 2011 au Kremlin par le ministère russe de l'Environnement appelait à couler des sarcophages de béton autour de deux des trois sous-marins d'ici 2014 au plus tard -- mais la recommandation est restée à ce jour lettre morte.
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